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La page blanche

La page blanche

Nous sommes déjà le 18ème jour de ce mois d’octobre…et je me l'étais promis, et je vous l'avais annoncé : je publierai un billet de blog de mes « Carnets de Recherche » à chaque début de mois. Et je vois les jours défiler. Et je n’ai rien écrit. Tous les jours, c’est au programme du lendemain… et je reporte faute d’inspiration. Pourtant, je vous assure, j’ai avancé depuis début septembre ! A pas de fourmi, certes, et tellement immergée que je ne sais pas trop ce qui est partageable dans cette masse impressionnante de connaissances que je découvre à la lecture des publications scientifiques. Bon, je vous parlerai sûrement un jour de la procrastination. Pour le moment, pour me sentir moins seule face à tout ça, je me suis dit que j’allais vous parler du syndrome de la page blanche. Tout le monde s’est retrouvé au moins une fois dans sa vie à crisper ses doigts sur un stylo -aujourd’hui à positionner ses doigts au-dessus d’un clavier-, à froncer les sourcils pour forcer la concentration, à sentir une goutte de sueur perler sur son front, à prendre une grande inspiration et… RIEN ! Le vide, le trou noir, la page blanche, le silence, la sidération d’avoir perdu tous les mots, d’avoir laissé filer toutes les idées qui se bousculaient hier, avant-hier. Bref, avant de s’y mettre. Ça n’arrive pas qu’aux écrivains célèbres, ni aux grands chercheurs. Souvenez-vous : la copie d’examen restée désespérément vierge alors que l’horloge tourne, la carte postale à écrire à votre grande-tante pendant les vacances, le petit mot pour le départ en retraite d’un collègue, une note de synthèse à transmettre à votre hiérarchie, etc. On a tous traversé ce genre de situation. Leur point commun : voir l’écriture comme une contrainte. S’obliger à écrire sur commande, dans une temporalité donnée, cela relève du cauchemar. ,Ou en tout cas, ça met une telle pression que ça coupe toute inspiration.

Une petite recherche sur Internet m’apprend que ça s’appelle la leucosélidophobie. Terme un peu barbare dont je découvre l'étymologie sur Wikipédia du grec, leukos (blanc), selida (page) et phobos (peur)... bon on aurait compris sans ce nom scientifique qui donne l'impression qu'on est infecté d'une maladie grave !  Le dictionnaire est plus rassurant : « la crainte qu’éprouve un écrivain de ne pas trouver l’inspiration au moment de commencer ou de poursuivre une œuvre ». Pourquoi cette crainte ? Dans mon cas, il ne s’agit ni de la peur de l’échec ou du jugement, ni d’un perfectionnisme excessif. Plutôt : l'envie de vous raconter des choses qui vous intéressent, de vous interpeller, de susciter votre curiosité... là où moi, j'ai l’impression d’être submergée d’informations et de ne pas savoir lesquelles sélectionner pour vous. Bon, vous remarquerez que les deux vont ensemble : si je savais ce que vous aimeriez savoir dans le déroulement de mon travail de recherche, j’arriverai mieux à prioriser et à écrire dans l’espoir d’être lue. Donc n’hésitez pas, si vous avez des questions, laissez-moi un petit message sur Facebook ou via le site de l'UP ! 

Rendez-vous avec l'inspiration le mois prochain !! 

 

 

Catégorie : Carnets de Recherche

Date 18 octobre 2022

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